al.muslima Soeur Participante Masha'Allah
Nombre de messages : 302 Age : 33 Localisation : haut de seine Loisirs : adorer allah Date d'inscription : 01/08/2007
| Sujet: le fait de parler de Dieu sans science. Mer 15 Aoû 2007 - 8:14 | |
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Il s’agit du plus grave des interdits et du plus grand des péchés. C’est pourquoi il vient en quatrième position dans les interdits sur lesquels toutes les Lois et les Religions s’accordent, car il s’agit d’interdits qui ne deviennent jamais permis, contrairement par exemple par exemple à la viande le la bête morte de mort naturelle ou de celle du porc ou du sang qui peuvent être rendus licites dans certains cas.
Donc, les interdits sont de deux sortes : interdits en soi, c’est à dire qui n’est jamais rendu licite, et interdit qui peut devenir licite, dan certains cas particuliers.
Dieu (qu’Il soit exalté) dit sur l’interdit en soi : « Dis : Mon Seigneur a interdit seulement : les turpitudes apparentes ou cachées… » (Coran : 7-33) . Et Il passe à ce qui est plus grave : « le péché et la violence injuste. » puis il passe à ce qui est encore plus grave : « Il a interdit d’associer à Dieu ce qui n’a reçu de Lui aucun pouvoir » . Enfin, ce qui est plus grave encore : « Et de dire contre Dieu ce que vous ne savez pas . » Cette dernière attitude constitue le plus grave des interdits auprès de Dieu car elle renferme du mensonge contre Dieu et elle tend à Lui attribuer ce qui est indigne de Lui, à modifier Sa religion, à nier ce qu’Il a confirmé et à confirmer ce qu’Il a infirmé, à réaliser ce qu’Il a annulé et vice versa, à prendre pour ennemi ceux qui sont Ses amis, et vice versa, à aimer ce qui Lui répugne et vice versa, et à Lui attribuer des qualités qui ne conviennent pas à Son Essence, à Ses attributs, à Sa parole et à Ses actes. C’est donc auprès de Dieu la pire des espèces d’interdits car elle est à l’origine du polythéisme et d l’impiété et constitue le fondement des hérésies et des égarements. En somme, toute hérésie trompeuse dans la religion a pour origine le fait de parler de Dieu sans science. Voilà pourquoi les Anciens pieux et leurs Imams ont fustigés cette attitude avec la dernière énergie et dénoncé ses adeptes partout où ils se trouvaient sur la terre. Ils ont mis sévèrement en garde contre eux et insisté sur leur désapprobation de cette attitude plus qu’ils ne le faisaient en fustigeant les turpitude, les injustices et les transgressions. Car la menace que les hérésies représentent pour la foi est de loin la plus grave.
Du reste, Dieu (qu’Il soit exalté) fustige celui qui attribue dans Sa religion le caractère licite ou illicite à une chose, de son propre fait, et sans la moindre preuve divine qui l’atteste. Il a dit (qu’Il soit exalté) : « Ne dites pas, d’après le mensonge proféré par vos propres langues : ceci est licite ; ceci est interdit, avec l’intention d’inventer un mensonge contre Dieu… » (16-116). Qu’en serait-il de celui qui attribue à Dieu (qu’Il soit glorifié) des qualités dont Il ne S’est pas qualifié Lui même ou qui Lui nie une qualité dont Il S’est qualifié Lui même ?
Quelqu’un parmi les Anciens pieux disait : « que l’un de vous prenne garde à dire : « Dieu a rendu ceci licite et a rendu ceci illicite », de peur que Dieu ne lui dise : « tu as menti. Je n’ai pas rendu ceci licite et Je n’ai pas rendu cela illicite ! » »
Nous avons dit que l’origine du polythéisme et de l’impiété, c’est de parler de Dieu sans science et sans connaissance. En effet, le polythéiste prétend que ce qu’il adore en dehors de Dieu le rapproche de Dieu, intercède en sa faveur auprès de Lui et satisfait son besoin, comme le font les médiateurs auprès des rois.
De même, mentir sur l’Envoyé de Dieu (saws) implique l’entrée en Enfer, parce que ce genre de mensonges relève de ce qu’on dit sur Dieu sans science. Car ce qui est attribué au Messager est nécessairement attribué à Celui qui l’a envoyé.
Donc, les péchés de tous les hérétiques relèvent de cette espèce et on ne peut s’en repentir qu’en désavouant les hérésies.
Mais comment s’en repentir pour celui qui ne sait même pas que sa pratique relève d’une hérésie. Il croit que ce qu’il fait est une sunna à laquelle il appelle. Un tel homme ne peut donc pas vraiment reconnaître ses péchés, et il ne peut s’en repentir que s’il connaît la véritable Sunna, se met à l’étudier et à approfondir ses connaissances à ce sujet.
Ce que les hérétiques ne font jamais.
Pourtant, la Sunna parvient d’elle-même à anéantir l’hérésie. Lorsque son soleil se lève sur le cœur du serviteur elle dissipe de son cœur les brumes de toute hérésie et élimine les ténèbres de tout égarement, car les ténèbres ne peuvent tenir tête au pourvoir du soleil. Mais le serviteur ne peut distinguer la Sunna de l’hérésie qu’en faisant le premier pas sur la voie de la vraie Sunna, en émigrant à chaque instant avec son cœur vers Dieu dans la sincérité et en émigrant vers Son Messager à travers l’attachement à puiser dans ses paroles, ses actes et sa conduite exemplaire. Comme l’indique un hadith authentique « Celui qui émigre vers Dieu et Son Messager, son émigration sera effective vers Dieu et Son Messager. Quant à celui qui émigre vers autre chose, sa part sera dans le bas monde. » | |
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